Sur le plan international, le cinéma suisse fait figure de retardataire, notamment en raison de la spécificité culturelle de la Suisse divisée en trois grandes régions linguistiques. Chaque espace, francophone, italophone et germanophone de Suisse s’est souvent tourné vers son pays voisin respectif plutôt que vers les autres régions. C'est par exemple Merci pour le chocolat pour la France, Levi, un commerçant bien gentil pour l'Allemagne, ou Pain, tulipes et comédie pour l'Italie.
Les premiers films suisses «d’un nouveau genre», s’inspirant de la Nouvelle Vague française, sortent dans les années 50 en Romandie. Les années suivantes marquent les débuts du nouveau cinéma suisse en Suisse alémanique.
Les années 70 sont marquées par des films ambitieux comme La dentellière ou Providence. Mais des cinéastes comme Marc Forster ou Carl Schenkel s'exile dans le cinéma international. C'est le cas aussi des acteurs comme Jean Luc Bideau ou Vincent Perez qui tournent en France, ou Bruno Ganz qui tourne en Allemagne (Heidi).